L’année n’est pas encore fini que je suis déjà satisfait de mon année photographique avec les orignaux !!
Elle a commencé comme d’habitude au printemps, en kayak sur les lacs de la Mauricie au Québec.
Les orignaux sont attirés au printemps par les plantes aquatiques, qui sont à cette période très riche en minéraux, principalement de sodium, phosphore et les protéines contenues dans ces plantes, qui influencent les orignaux dans leur choix de nourriture et de territoire d’alimentation.
La rencontre espérée a eu lieu mi-juin, une femelle accompagnée de son veau âgé de seulement 3 semaines !! Quel bonheur !! Plus d’une heure à les suivre sur le lac à se nourrir et nager d’îles en îles. J’ai aussi croisé plusieurs autres femelles durant cette période. Pour les mâles, une seule rencontre à cette période très brève moins d’une minute sûrement, ils sont repartis dans le bois et ne sont pas revenus de la journée.
Durant l’été, je ne suis pas retourné à leur recherche, je me suis concentré sur mon suivi annuel des Plongeons Huards.
A l’automne, c’est les mâles que je recherche comme beaucoup de photographes, je rêverais d’aller à leurs rencontres dans le magnifique parc de la Gaspésie où ils sont plus courant que chez moi. Mais, je manque de temps à cette période de l’année, alors depuis plusieurs années je les cherche dans le parc du Mont Tremblant qui est pas loin de la maison, ce qui me permet d’y aller plus souvent, sur une ou plusieurs journées mais aussi aux aurores avant d’aller à mon vrai travail !! Mon secteur est pas vraiment un haut lieu d’activité pour les orignaux, mais depuis l’automne dernier, je constate que leur traces est en augmentation. Je ne baisse pas les bras et toutes les occasions sont bonnes pour relever les indices de leurs présences !!
En mettant un maximum d’effort, j’ai eu la chance de photographier un beau mâle en milieu découvert dans un petit marais en bordure d’un lac !!
En cette période de rut, ils sont moins craintifs mais encore plus dangereux, je suis tombé nez à nez avec lui, il a couru quelques mètres et s’est arrêté. Mais encore trop près pour qu’il rentre entièrement dans le cadre !! Ne relevant pas de comportement agressif, ma seule crainte est qu’il parte, comme dans 95% des cas !! Il avance de quelques mètres et me donne une chance de fier ce magnifique moment sur l’appareil. Après il a commencé à prendre le chemin en direction du bois, mais je voulais faire durer ce moment alors j’ai discuté avec lui en imitant les sons de la femelle pas très bien même si je me pratique de temps en temps sous la douche ce qui fait souvent rire ma femme et ma fille !! Bref, ça marche il revient et c’est lui qui parle maintenant, ça résonne dans cette petite place confinée. J’ai pas une vue directe sur lui alors il me faut trouver une fenêtre dans la végétation et les arbres, une opportunité de faire quelque chose de plus artistique.
La saison touche à sa fin mais je continue mes recherches tous les jours, dans l’espoir de recroiser le plus gros cervidé du CANADA !!
Les photos sont dans un ordre chronologique de la plus ancienne à la plus récente.
Ces images sont disponible à la vente, alors faites vous plaisir les fêtes approchent 🙂
Un petit message c’est toujours agréable, alors laissez moi votre plus beau commentaire sur votre photo préférée 😉
Philippe
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